Bonjour,

Aujourd’hui, on va parler de quelque chose que personne n’ose vraiment critiquer : le business du woke. Tu sais, cette culture de la justice sociale, de l’inclusivité, de l’acceptation universelle. Sur le papier, c’est beau, presque idéaliste. Mais si on gratte un peu, est-ce que ce n’est pas juste une autre stratégie de marketing ? Est-ce que cette vague de vertus affichées n’est pas aussi profonde qu’un slogan bien ficelé ?

On vit à une époque où chaque entreprise, chaque célébrité, chaque marque arbore fièrement son engagement pour la "diversité", la "tolérance" et tous les termes bien marketés qui vont avec. Mais il y a un truc qui cloche : si le mouvement woke devait réellement bousculer le système, pourquoi est-ce que ce sont les marques les plus grosses et les plus capitalistes qui le soutiennent le plus ? Spoiler : parce que c’est rentable. Et oui, la rébellion, quand elle est bien emballée et politiquement correcte, devient elle aussi une mine d’or.

Le woke est censé être une révolution des consciences, une lutte contre l’injustice. Mais regardons les choses en face : combien de fois as-tu vu une marque changer son logo pour soutenir telle ou telle cause, sans jamais rien changer de fondamental à son business ? Le vrai changement demande des sacrifices, de l’engagement et des risques. Mais tout ce qu’on voit, c’est un défilé d’actions de surface, des coups de peinture pour rester dans le vent, pour que les clients se sentent "représentés" et achètent plus. Parce que oui, le woke est devenu un produit.

Il y a des décennies, la publicité te vendait des voitures de luxe pour te faire croire que tu étais quelqu’un de spécial. Aujourd’hui, elle te vend des campagnes pour te faire croire que tu es quelqu’un de "moral". Si tu achètes de telle marque, tu soutiens l’écologie. Si tu suis tel influenceur, tu luttes contre l’injustice sociale. On est passés de la consommation pour le prestige à la consommation pour la vertu. Et c’est là que ça devient vraiment intéressant : cette "rébellion" n’est rien de plus qu’une façade pour booster les ventes.

Les grandes entreprises et leurs publicités "woke" sont là pour une seule chose : te vendre une image de toi-même. Une image de toi en tant qu’"allié", en tant que "personne consciente", en tant que quelqu’un qui se soucie du monde. Mais ce que tu ne vois pas, c’est qu’elles se fichent pas mal de l’injustice ou de l’égalité. Elles savent seulement que ça se vend bien. La rébellion est devenue un accessoire de mode, un slogan à la mode, une bannière qu’on brandit quand ça fait joli sur Instagram.

Cette semaine, au lieu de soutenir la première cause qui te tombe sous les yeux, prends le temps de te poser cette question : suis-je en train de faire ça pour moi, pour le paraître, ou pour un vrai changement ? Remets en question les messages que tu consommes et interroge-toi sur les vraies motivations derrière chaque action de "rébellion" affichée.

As-tu déjà soutenu une cause "woke" et réalisé après coup que c’était plus du marketing que du changement réel ? Ou as-tu trouvé des actions authentiques qui n’étaient pas là juste pour te vendre quelque chose ? Partage ton expérience, on est curieux de voir où se trouve la frontière entre le vrai engagement et la façade.