Salut à tous,

Aujourd’hui, on va parler d’un sujet que personne n’aime entendre : ta souffrance n’a rien d’extraordinaire. Oui, tu as mal. Oui, la vie est parfois injuste. Mais devine quoi ? Tu n’es pas le premier ni le dernier à traverser ça. Et surtout, ta douleur ne te rend pas unique. Alors au lieu de t’y accrocher comme si c’était une médaille d’honneur, peut-être qu’il est temps de regarder la vérité en face et d’avancer.

On vit dans un monde où tout le monde veut être "spécial". Et parfois, la douleur devient le badge que tu portes pour prouver que tu l’es. Tu racontes tes blessures, tes échecs, tes traumatismes comme s’ils étaient des trophées. Mais soyons honnêtes : la souffrance n’est pas rare. Elle est universelle. Tout le monde passe par là. Et non, ça ne te rend pas différent ou plus profond.

Ce qui te rend spécial, ce n’est pas ta douleur mais ce que tu en fais. Parce que rester bloqué dans ta souffrance, c’est comme refuser d’abandonner un t-shirt trop serré qui gratte. Tu sais qu’il te gêne mais tu le gardes parce qu’il est familier.

La société adore romantiser la douleur. Regarde les films, les chansons, les citations inspirantes sur Instagram. Tout te pousse à croire que ta souffrance est poétique et qu’elle mérite d’être célébrée. Mais la vérité ? Ta douleur n’a rien d’exceptionnel. Ce qui compte, c’est ce que tu décides d’en faire une fois que tu as fini de pleurnicher dessus.

Oui, la vie t’a peut-être foutu quelques baffes. Tu as été trahi, abandonné, ignoré. Mais devine quoi ? Tout le monde a une histoire. Et ce n’est pas une raison pour rester figé dans le passé.

Le problème, c’est qu’on aime utiliser la souffrance comme excuse. "Je ne peux pas avancer à cause de ce qui m’est arrivé." Faux. Tu ne veux pas avancer parce que rester blessé est plus confortable que de faire le boulot difficile pour guérir.

La souffrance n’est pas une identité. C’est une expérience. Et comme toutes les expériences, elle passe. À condition que tu sois prêt à la laisser partir.

Cette semaine, écris sur ta souffrance. Pas pour t’y accrocher, mais pour t’en libérer. Mets tout sur papier. Ensuite, brûle-le, déchire-le ou encadre-le si tu veux. Mais utilise ce moment pour marquer la fin d’une époque. Tu n’es pas ton passé. Tu es ce que tu fais maintenant.

Tu as déjà eu ce moment où tu t’es enfin détaché d’une vieille blessure ? Ou au contraire, tu te sens encore coincé dans une histoire qui te hante ? Partage ton expérience. Parce que des fois, entendre quelqu’un d’autre dire "j’ai survécu" peut suffire à te faire avancer.