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Bon, on est mardi. Oui, on sait, encore en retard. Cette fois, aucune excuse crédible à part le train de la vie qui nous a roulé dessus (on est tombé dans le wagon du "je ferai ça demain"). Mais bon, peut-être que ce retard est une manière inconsciente de te rappeler qu’il est temps d’arrêter de courir après l’impossible. Tu sais, ce fameux objectif de la vie : être heureux.

La société adore nous vendre ce concept : le bonheur est l’objectif ultime. Il y a des tonnes de livres, de podcasts et de séminaires qui te disent tous la même chose : si tu n’es pas en train de devenir "la meilleure version de toi-même" et d’atteindre un état de bonheur constant, tu es en train de rater ta vie. Mais soyons honnêtes, ce n’est pas juste épuisant, c’est aussi illusoire.

Le problème, c’est qu’on a fait du bonheur une espèce de produit de consommation. On te le vend comme une chose que tu dois atteindre à tout prix. Si tu n’es pas heureux, tu dois acheter ceci, pratiquer cela ou même partir à l’autre bout du monde pour trouver "l’état de bonheur parfait". Mais voilà le truc que personne ne te dit : le bonheur n’est pas un état permanent. Ce n’est pas quelque chose que tu "atteins" et que tu conserves pour toujours comme un trophée sur une étagère.

La vie, elle n’est pas faite pour être une course vers le bonheur. C’est une série de hauts, de bas, de moments de pure euphorie et de périodes de galère monumentale. Si tu fais du bonheur ton objectif ultime, tu te prépares à être déçu. Parce que tu ne seras jamais heureux en permanence. Même la personne la plus zen du monde a ses jours de merde. C’est un fait. Et c’est ok.

Si, au lieu de courir après le bonheur, on commençait à accepter l’idée que la vie, c’est un mélange d’émotions ? Parfois, c’est beau et léger et parfois, c’est sombre et lourd. C’est normal, c’est humain. Ce qui compte vraiment, ce n’est pas de chercher à être heureux tout le temps mais d’apprendre à gérer et accepter ces fluctuations sans se juger. C’est là que se trouve la vraie paix intérieure.

Cette semaine, essaie de laisser tomber l’idée de devoir être heureux tout le temps. Concentre-toi plutôt sur accepter tes émotions telles qu’elles sont, sans chercher à les changer ou à les fuir. Quand un moment de tristesse, de frustration ou de doute surgit, laisse-le être. Remarque ce que ça fait, sans jugement. Le bonheur ne se trouve pas dans l’évitement mais dans la capacité à naviguer au travers de tout ce que la vie t’envoie.

As-tu déjà ressenti la pression de devoir être constamment heureux ? Comment gères-tu les moments où ce sentiment semble te fuir ? Partage tes réflexions et tes expériences avec nous.