EDITION 10

Salut à tous,


Cette semaine, embarquons dans le tourbillon infernal de la productivité extrême. Êtes-vous prêts à explorer comment notre obsession de toujours faire plus et plus vite nous transforme en automates dépourvus de sens ? Accrochez-vous, ça promet d'être révélateur.


RÉFLEXION DE LA SEMAINE

Bienvenue dans la secte de la productivité, où les disciples rivalisent pour transformer chaque minute éveillée en une orgie d'efficacité. Nos mantras ? "Fais plus", "Dors moins", "Pousse-toi, paresseux". Nous prions au temple du calendrier surchargé et nous rendons hommage à l'empire des applications qui peaufinent nos routines au point de transformer le simple fait de boire du café en tâche programmée.


Et pour quoi ? Pour le saint graal de l'efficacité. Pour la satisfaction orgasmique de rayer une tâche de notre liste. Mais il y a un problème – personne n'arrive à l'orgasme. On s'épuise à la tâche, sprintant sur un tapis roulant qui promet la prochaine grande pause, qui bien sûr, n'arrive jamais.


Ce culte de la productivité, c'est un peu comme être sur un vélo d'appartement – on pédale comme des damnés mais on ne va nulle part. On échange notre bien-être, notre créativité et même nos relations pour quelques heures supplémentaires de "travail" qui, soyons honnêtes, consiste souvent à répondre à des emails insipides ou à assister à des réunions qui auraient pu être un email.


Nous glorifions ceux qui se démènent, qui tirent leur fierté de leur manque de sommeil, comme si négliger sa santé était un badge d'honneur. Mais derrière les écrans de fumée de la productivité, se cache une vérité inconfortable : nous ne sommes pas plus heureux. Nous sommes des marionnettes dans un théâtre absurde, dansant frénétiquement après une récompense toujours plus éloignée.


Alors, pourquoi continuons-nous ? Peut-être parce que s'arrêter, c'est faire face à l'angoisse de ne pas savoir qui nous sommes en dehors de notre productivité. C'est reconnaître que nous avons peut-être gaspillé des années de notre vie à courir après une illusion. Et ça, c'est une pilule bien trop amère à avaler.


2 QUESTIONS POUR TOI À TE POSER

  • Quand t'es-tu dernièrement accordé un moment pour ne rien faire et quel effet cela a-t-il eu sur toi ?

[Ressens-tu de la culpabilité lorsque tu n'es pas "productif" ?]

  • Que pourrais-tu retirer de ton emploi du temps pour te donner plus d'espace pour respirer ?

[Existe-t-il des activités que tu fais plus par obligation que par envie ?]


ACTION DE LA SEMAINE

Nous te mettons au défi de programmer du temps pour ne rien faire. Oui, tu as bien lu. Bloque dans ton agenda des moments de "non-productivité" délibérée. Assieds-toi, réfléchis ou mieux encore, ne fais absolument rien. Observe ce que ces moments font à ton esprit et à ton corps.


PARTAGE ET COMMUNAUTÉ

As-tu lutté contre la pression de toujours faire plus ? Comment as-tu réagi à la culture de la productivité ? Partage tes expériences en répondant à cet email.


FRAGMENTS D'HUMANITÉ

"Chez moi c'était souvent le chaos avec des disputes presque tous les jours. C'était vraiment dur mais d'une certaine manière, ça m'a appris plein de choses importantes. Grandir dans cet environnement m'a secouée mais ça m'a aussi rendue plus forte. J'ai dû apprendre à compter sur moi-même et à discerner qui sont vraiment mes amis précieux. Avec le temps j'ai créé mon propre cercle, une famille de cœur qui est toujours là pour moi sans jamais juger. Tous ces moments difficiles m'ont enseigné comment construire un refuge sûr, entourée de gens qui comptent vraiment pour moi."


— C

"Fragments d'Humanité" c'est votre coin pour capturer et partager les fragments de vie qui nous unissent et nous inspirent. Cette section attend vos contributions - moments de grâce, réflexions profondes ou simples joies du quotidien.


Envie de voir votre fragment dans la prochaine édition ? Partagez avec nous ! Que ce soit une ligne, une anecdote ou une leçon de vie, elle pourrait bien éclairer notre prochaine newsletter et inspirer d'autres.


77 SECONDES ÉCOULÉES

On se donne rendez-vous lundi prochain. D'ici là, souviens-toi : parfois, le vrai travail consiste à apprendre à s'arrêter.



— Miasara & Andior 🤍

À PROPOS DES AUTEURS

Dans l'univers unique de leur blog, Absurd Humanity — Miasara et Andior, fondateurs de Awarelink, vous invitent à une exploration sans précédent.


Au-delà d'un simple blog, Absurd Humanity est leur espace de liberté, une scène où, libérés de la censure des grands médias, ils dévoilent les absurdités et les vérités dissimulées de notre existence.


Leurs articles sont des portails vers les aspects les plus profonds, parfois les plus sombres mais toujours fascinants de la vie humaine.

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