Bonjour,

Aujourd’hui on va parler de cette drogue douce qu’on consomme tous sans modération : la nostalgie. Ah, les souvenirs de l’enfance, ces films des années 90, la musique qu’on écoutait sur un Walkman ou les repas en famille où personne ne scrollait son téléphone. Ça te réchauffe, hein ? Cette chaleur, c’est la cage dorée dans laquelle on t’enferme.

La nostalgie, c’est un business. Point final. Les marques, les politiciens, les médias… tous savent que tu es accro à cette petite piqûre de "c’était mieux avant". Mais soyons honnêtes : était-ce vraiment mieux ? Ou est-ce juste ton cerveau qui applique un filtre Instagram sur des souvenirs pourris ?

Hollywood recycle des films des années 80, les marques te vendent du "vintage" hors de prix et toi, tu gobes tout en pensant retrouver une époque magique. Mais ce que tu oublies, c’est que cette époque n’était pas parfaite. Elle était juste… familière. Et c’est là où la nostalgie te piège : elle te fait croire que le passé était sûr et que le présent est effrayant. Spoiler : ce n’est pas le passé qui était génial, c’est toi qui étais naïf.

En réalité, la nostalgie n’est pas un refuge. C’est une distraction. Pendant que tu scrolles des photos d’enfance ou des remakes de vieux dessins animés, le monde continue de tourner et toi, tu te laisses manipuler. La nostalgie est peut-être douce mais elle n’a jamais rien changé. À méditer.

Essaie de limiter ta consommation de nostalgie cette semaine. Pas de playlists rétro, pas de vieux films. À la place, concentre-toi sur une activité qui te fait avancer. Crée un souvenir aujourd’hui, un moment dont tu voudras te souvenir dans dix ans.

La nostalgie, c’est universel. Mais comment est-ce qu’elle impacte ton quotidien ? Est-ce qu’elle te réconforte ou est-ce qu’elle te freine ? Partage tes réflexions avec nous, parce qu’honnêtement, comprendre comment on est manipulé, c’est déjà un pas vers la liberté.