Salut à tous,

Aujourd’hui on va parler de la gentillesse. Pas celle qui vient du cœur, pas celle qui inspire le respect. Non, on parle de cette gentillesse toxique, celle qui te pousse à tout accepter, à sourire quand tu veux crier, à dire "oui" quand tu penses "non". Cette gentillesse qui te transforme en paillasson humain. Être gentil, c’est bien. Mais être trop gentil, c’est le meilleur moyen de devenir invisible, exploité et complètement épuisé.

On nous apprend dès l’enfance que la gentillesse est une vertu. "Sois gentil, partage, etc." Mais voilà le problème : à force de vouloir plaire à tout le monde, tu finis par ne plaire à personne, y compris à toi-même. Être trop gentil, c’est souvent une stratégie de survie. Tu veux éviter les conflits, te faire aimer et passer pour quelqu’un de "bien". Mais devine quoi ? Les gens adorent profiter des autres. Et si tu mets ton énergie à toujours faire plaisir, tu attireras les profiteurs comme des mouches sur un pot de miel.

Et ce n’est pas tout. Cette gentillesse excessive envoie un message clair au monde : "Mes besoins passent après les tiens". Résultat ? Tu te retrouves à porter des responsabilités qui ne sont pas les tiennes, à résoudre des problèmes qui ne sont pas les tiens et à dire "merci" quand on te donne les miettes. Tout ça pour quoi ? Pour éviter d’être perçu comme égoïste ou méchant. Mais soyons honnêtes : les gens gentils qui n’imposent jamais de limites ne sont pas respectés, ils sont utilisés.

Dire non, poser des limites, ce n’est pas être méchant. C’est être réaliste. Parce que chaque "oui" que tu dis à quelqu’un d’autre est un "non" que tu dis à toi-même. Tu n’as pas besoin d’être cruel ou de devenir un connard mais tu as besoin de te rappeler que ta gentillesse ne doit pas venir au détriment de ton respect de toi-même. Si tu ne te respectes pas, personne d’autre ne le fera.

Les gens qui imposent des limites sont souvent perçus comme difficiles ou même arrogants. Mais devine quoi ? Ce sont les mêmes personnes qui dorment mieux la nuit, qui ne croulent pas sous le poids des responsabilités inutiles et qui sont réellement respectées par leur entourage. Parce que dire non, c’est une forme de courage. Et ce courage, tu le dois à toi-même.

Cette semaine, engage-toi à dire non au moins une fois par jour. Juste une fois. Peut-être à une demande au travail, peut-être à une invitation qui ne t’intéresse pas. Ressens la puissance de choisir pour toi, pas pour les autres. Ce ne sera pas toujours confortable mais c’est un premier pas pour montrer que ton temps et ton énergie ont de la valeur.

As-tu déjà remarqué à quel point être "trop gentil" peut te coûter cher ? As-tu commencé à poser des limites, ou est-ce encore une lutte ? Partage ton expérience, parce qu’on est sûrs que tu n’es pas seul à vivre ça.