Hello,

Cette semaine, on va enfin dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : arrête d'essayer de sauver tout le monde. Sérieusement, tu ne peux pas guérir chaque personne qui croise ta route. Et pourtant, combien d'entre nous s'accrochent à cette idée absurde ? Tu connais cette petite voix dans ta tête qui te dit que si tu ne t'occupes pas des problèmes des autres alors tu es un égoïste, un salaud, quelqu'un qui ne mérite pas d’être aimé ? Ouais, cette voix-là. Spoiler : elle ment.

Le syndrome du sauveur est cette fausse croyance que tu es responsable du bonheur et de la guérison des autres. Tu vois un ami dans la panade et immédiatement, tu te transformes en super-héros du soutien émotionnel. "Ne t’inquiète pas, je suis là, je vais tout arranger !". Tu te dis que si tu les aides suffisamment, tout ira mieux. Mais laisse-moi te poser une question brutale : Et toi, qui te sauve ?

Vouloir sauver tout le monde, c'est comme essayer de vider l’océan avec un gobelet en plastique. C’est inutile, ça épuise et pire, ça te détruit lentement. Tu mets tout ton cœur à aider des gens qui, soyons honnêtes, ne veulent même pas toujours être sauvés. Parce que ouais, parfois, les gens sont parfaitement contents dans leurs propres problèmes. Ils ne veulent pas de solutions, ils veulent juste que tu leur serves de punching-ball émotionnel.

Et soyons clairs : le monde ne t’a jamais demandé de jouer ce rôle de sauveur. Tu l’as pris toi-même et souvent pour des raisons très personnelles. Peut-être que tu penses que si tu sauves les autres, ils t’aimeront plus ou que ça te rendra plus "indispensable". Peut-être que tu fais ça pour combler tes propres insécurités. Parce qu’il y a une vérité qu’on ne veut pas admettre : tu sauves les autres pour te sauver toi-même. Ça te donne une raison de te sentir utile, de te sentir important.

Le problème, c'est que pendant que tu t’épuises à réparer les autres, tu t’oublies. Tu laisses ta propre santé mentale, tes propres besoins et même tes propres ambitions de côté. Et tu sais quoi ? Les gens que tu essaies de sauver n’en ont souvent rien à faire. Pire, ils risquent de t'en vouloir de t’immiscer dans leurs affaires. C'est important à comprendre, tout le monde ne veut pas être sauvé.

Alors, à quoi ça sert de te sacrifier pour des gens qui ne veulent ni ne peuvent changer ? À rien, à part te brûler toi-même. Ce syndrome du sauveur n’est pas un acte héroïque, c’est un chemin vers l’épuisement, la frustration et au final, la rancœur.

Cette semaine, résiste à l'envie d’intervenir quand tu vois quelqu’un galérer. Laisse-les faire leurs propres erreurs. Donne-leur la chance d’apprendre et de grandir par eux-mêmes. Utilise plutôt cette énergie pour prendre soin de toi, de tes propres besoins et projets. Demande-toi : si tu ne sauves pas les autres, qu’est-ce que tu peux accomplir pour toi-même ?

As-tu déjà ressenti ce besoin compulsif de sauver les autres ? Comment cela a-t-il affecté ta vie et tes relations ? Partage tes réflexions avec nous.